Parce que nous, demoiselles, sommes dotées d'un organe magnifique et extrêmement fragile, voici un espace pour discuter, partager, et démystifier l'anatomie féminine. Commentaires, trucs, expertise sont au service de la démystification du bas-ventre. Bienvenue.

mardi 4 janvier 2011

Introduire le sujet

Depuis toujours les femmes sont dotées de vulves/vagins/nounes. Or, dès qu'un problème surgit dans la basse-région, il semble qu'aucun outil, humain comme papier ou virtuel, ne semble apte à aider. ''Ah oui, des vaginites à tous les mois... mais si le Canesten fait effet, ça ne vaut pas la peine de rien prescrire...'' dixit mon médecin de famille. Ah oui hein? On en est donc rendus à communiquer avec des astronautes sur la lune et greffer des jambes sur les amputés, mais on ne peut m'expliquer pourquoi j'ai la noune qui pique en permanence. Ah bon, d'accord. Je vais continuer à me gratter dans les lieux publics, éviter les rapprochements avec les garçons, les bicyclettes, les sous-vêtements noirs, le sucre, les produits laitiers, et j'investirai 20$ par mois sur un kit d'infection à levure. Une vie dynamique et épanouie en perspective pour la jeune femme que je suis.

Tout le monde le sait maintenant, j'ai la noune sensible. Je la connais un peu mieux après ces vingt-cinq années de vie commune, mais il me fallut apprendre à la gérer à mes dépens. Vaginites (ah, mon sujet de prédilection), infections urinaires, sécheresses, fissures, contraction lors de l'Acte. J'ai aussi à mon actif, sans vouloir me vanter, un kyste sur un ovaire et des cellules pré-cancéreuses sur le col de l'utérus. De quoi remplir mon CV. Pourtant, je pensais que les filles qui faisaient des vaginites étaient automatiquement des grosses pas propres. On m'avait aussi parlé de l'évocatrice expression ''fromage cottage'' pour aborder la chose. Eh non. Les jeunes filles en fleur, d'apparence fraîche et disposes peuvent aussi cacher des champignons, des problèmes de lubrification, et quelques odeurs louches dans leurs bobettes. Ha!    

Après moult déceptions auprès de la médecine traditionnelle, suite à de longues recherches sur les sites internet et ouvrages bibliographiques, plusieurs visites dans les magasins d'alimentation naturel et consultations de gynécologues, acuponcteurs, sexologues, ostéopathes et naturopathes, j'ai décidé, en bonne samaritaine, de partager mes connaissances en la matière. Ce serait selon moi presque péché que de garder toute cette belle information si durement assimilée.

Ce blogue ne se veut donc pas tant une façon de m'exprimer (ok, fine, peut-être un peu d'épargner mes amis pendant les soupers) mais plutôt une bouée de sauvetage pour celles qui cherchent encore une façon d'avoir une bonne santé nounale, et par ricochet une vie sexuelle épanouie, malgré la délicatesse de leurs organes.

Il y a une lumière mesdames, j'en suis certaine.